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GRAIN DE SEL !
Ces notifications que l'on reçoit font remonter les souvenirs.
Voici les miens, peut-être chancelants eux aussi à propos de la famille Charbit.
Mlle Charbit ( que je n'ai pas reconnue ) était mariée à Gérard Choukroun, lui aussi
instit. Il était mon directeur d'école à Café Maure, Nedjajra. René Palomas était le troisième
enseignant.
La grande soeur de Mlle Charbit était l'épouse de Roland Sayagh, le meilleur prof de math
du collège.
Ils habitaient bien le bloc instit, en face de la cave Vincent, qui serait aujourd'hui la nouvelle mairie. La maman Charbit était infirmière et sage femme.
Infirmière, elle nous faisait passer les examens médicaux scolaires ( cuti, vue, etc... )
Sage femme, et pour la petite histoire, c'est elle qui fit venir au monde Bernard Henri Levy,
mais aussi Philippe Cohen, immense journaliste mort en 2013. Celui-ci , en collaboration
avec Pierre Péan , écrivit une biographie de BHL, en 2005, sans concession, qui bien sûr
ne fut pas au goût de l'intéressé, offusqué qu'un homme né dans le même village et par
la même sage femme pût écrire cela.
Et dire que notre Beni Saf était un petit village .....
ps: je pourrai raconter une petite histoire à propos de Choukroun, Palomas et Grossetete
à l'école de Nedjrara.
je suis Gérard Schoukroun .J'ai eu votre lien tout à fait fortuitement par une copine de ma femme ( de Béni-Saf).J'aimerais bien entrer en contact avec vous ,par téléphone et pas sur le Net, afin de vous donner des nouvelles de ma Dauphine gordini !!!
0664872068
Peutetre à bientot
Hola les BS
c'est un souvenir personnel que je vais raconter car il est le témoin du peu de courage, de la couardise de ceux qui nous dirigent.
Et puis, ne sont-ce pas les petites histoires qui font l'Histoire.
Janvier 62, tout juste 18 ans, et je suis nommé instructeur à café maure, un petit village sur la route de Honaïne. Je remplace Marius Ambrosino, et nous faisons la route tous les jours, Gérard Choukroun le directeur, René Palomas de la rue Chanzy, et moi.
C'était superbe cette route vers la tafna,les collines qui s'habillaient de vert, et surtout cette
route bordée des mimosas en fleurs. Le village était très accueillant, les habitants gentils, et les enfants adorables.
Le village, nouveau, était établi sur le flanc d'une colline, plutôt un piton au sommet duquel
un fort militaire, de type western, comme construit à la va vite, avec un mirador. Il abritait une petite compagnie de soldats parmi lesquels nombre de harkis. Tous les midis, nous prenions nos repas au mess, avec le lieutenant et les sous-officiers.
Excellent pour une une participation modique.
La vie du village était très bon enfant, soldats et population cohabitaient amicalement.
Arrive le 19 mars, les accords d'Evian.
Le lundi suivant, arrivant à l'école, le drapeau tricolore ne flotte pas sur le mirador. Les militaires ont déguerpi, sans prévenir. Alors, nous ????
Nous entrons en classe normalement, mais à la récré, d'autres soldats sont là éparpillés dans les ruelles, habillés de tenues toutes neuves et bariolées. Nous comprenons vite que ce sont les fellaghas, l'ALN qui prend possession du village.
Les enfants, pour la plupart, s'envolent à leur rencontre et leur font fête.
Nous, on n'en menait pas large. Comment allions nous être mangés?
A la reprise de l'après midi, seuls quelques enfants sont présents. Nous restons dans la cour, espérant que le temps passe vite, quant arrive une voiture avec l'inspecteur Grossetête et son conseiller pédagogique, M Martiquet.
Leur expliquant la situation, nous vîmes la trouille dans leurs yeux et très vite ils décidèrent de faire leur inspection avec le directeur .... à la plage du puits. Sauve qui peut quoi.
René et moi, restions là, avec la voiture de Gérard, attendant avec impatience quatre heures et demie. Les militaires étaient tout près, moins de cent mètres et jamais ne se sont approchés de l'école.
Quel ouf quand nous avons pris la route!
On était heureux, salut les copains à la radio, et dans la descente sinueuse vers la tafna,
little B des shadows, un virage, une femme et son mulet, un coup de volant, direction le ravin et je ne sais combien de tonneaux. Un miracle !
Arrivés en bas, sur les roues, hébété,
_ René, ça va ? Tias rien?
Je n'ai gardé aucun souvenir des secours, seulement de l'état de la dauphine qui arriva en ville le lendemain, sur une remorque.
Nous sommes retournés à Nedjajra dans la quatre chevaux de M Beniremour qui étai,lui, instructeur à Honaïne.
J'ai eu le plaisir de revoir Mohamed en 1984, alors qu'il était le maire de Beni Saf.
Sage femme, mais c'est elle qui m'a percé les oreilles puis elle a passé du fil à coudre en demandant à ma mère de bien faire glisser ce fil tous les matins en s'aidant de sa salive. Bises d'une Béni Safienne. Odette Guttierez
Première rangée du haut de gauche à droite :
4ème Bedai Boucif, rue Bugeaud, 5ème Kadri Boucif, habitait rue de Sidi Boucif près du mausolée ancien policier à Béni-Saf.
Deuxième rangée à partir du haut toujours de gauche à droite :
2ème Boutlélis Farid, il me sert tous les matins un café noir au café dit du Bulgare, l’ancienne boulangerie de Pépé, 6ème Benyaghmour, il était pompiste mais il y a belle lurette que je ne l’ai vu, à côté c’est mon ami Benallal Ali, ancien basketteur.
Troisième rangée toujours de gauche à droite :
Le premier c’est Sidi-Ykhlef Sid-Ahmed, habitait ou habite encore en France et à côté de lui c'est Sayah dit ould Benshiyah, 5ème Hamani, rue Budard, à côté, Benallal Abdou, basketteur, entraineur et professeur d’éducation physique, 10ème , Djemai Boucif, rue Bugeaud, cadre des PTT qui m’a offert cette photo, 12ème , son cousin Kouider, habitait ou habite encore la Cité des Jardins, entrepreneur-maçon.
Dernière rangée de gauche à droite :
4ème Boukli Hacène Anouar, avec la même tête, professeur de français en retraite.
Mon ami Wahbi Kribi a fait un effort formidable pour les reconnaitre quoiqu’ils ne sont pas de sa classe , lui aussi alors il me dit :
«Il se peut que je me suis trompé, ce n'était pas ma classe mais nous étions au même palier la 6ème ou 5ème. Si c'est la 5ème, moi je l'ai faite avec Madame Magnot où la plupart des élèves que je reconnais étaient :
Benchaib Miloud, Benallal Belhadj, Rahmani Omar, l'instituteur, Benamar Safi, ex cadre Swissair, Belhadj Ali (dcd) … Je crois que c'est tout ce que mon "disque dur" a pu en tirer, j’espére t'avoir aidé.»
bonjour, je vois des noms sur ce post qui sont de ma famille Djemai. Je crois que c'est de mon oncle Kouider Djemai mort pendant la guerre qui est dessus (mon frère mort à 51 ans en 2017 portait son prénom). Mon père (son frère ainé né en 1930 Miloud est mort le 25/11/20 en France). Boucif Djemai c'est surement mon oncle aussi. Il reste toujours la famille Djemai rue cité des jardins......je n'avais jamais vu mon oncle Kouider car ses photos ont été détruites à cause de la guerre et grace à vous j'ai pu mettre un visage sur ce nom, merci infiniment, vraiment merci
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